36% d'impôts pour une famille moyenne.
On remarquera tout de même que l'émission, produite par la télévision d'Etat, « oublie » de mentionner les 460 francs d'impôt sur la possession de téléviseurs...
Plus généralement, les dépenses des ménages...
Là encore, outre les dépenses obligatoires, il faut compter les assurances obligatoires, réglementées et donc trop chères, le logement trop cher à cause de l'intervention étatique, le transport beaucoup trop cher (impôts sur l'essence, sur les voitures, sur la vitesse, etc).
Bref, sans trop s'avancer, c'est certainement bien plus de la moitié du pouvoir d'achat d'un ménage qui est sapée par une forme ou d'une autre d'intervention étatique.
Et nous raisonnons ici en statique, sur une année donnée. À la longue, l'effet de type taux d'intérêts composés sur le taux d'épargne, le taux d'investissement, et le taux de croissance est naturellement considérable:
- avec un taux de croissance de 2%, le PIB et donc grosso modo le niveau de vie double tous les 35 ans, avec 1%, tous les 70 ans.
- les études empiriques estiment que 10 points de pourcentage d'État en plus = 1 point de pourcentage de taux de croissance en moins
- durant les 50 dernières années, le poids de l'État en Suisse a augmenté d'environ 20 points de pourcentage...
À quoi il faut ajouter les effets à long terme sur l'innovation technologique, difficilement quantifiables.
Bref, en considérant la croissance démesurée de l'État ne serait-ce que sur un siècle, une estimation de perte de 90% de notre pouvoir d'achat potentiel semble tout à fait conservatrice.