La Tribune de Genève nous apprend à notre plus grand soulagement que la Suisse est sur la bonne voie. C'est l'un des quelque cinquante programmes de l'OCDE, le fameux « Forum Mondial sur la transparence et l'échange de renseignements à des fins fiscales » qui le dit.
Son secrétaire remarque avec plaisir que la Suisse a su s'attaquer à « la problématique du secret bancaire ». On ne peut qu'être heureux d'apprendre que le cartel d'État que représente l'OCDE soit parvenu à touver la force de combattre le fléau qu'est le secret bancaire, montrant ainsi à la Suisse la voie de l'harmonisation en l'éloignant du dangereux chemin de la concurrence. Le mauvais élève semble peu à peu comprendre qu'il faut de la transparence à tout prix, pour être sûr que le fisc ait tout pris.
Las ! On entend déjà certains extremistes soutenir que le secret bancaire serait un impératif moral, que la concurrence fiscale serait bénéfique, voir même que la concurrence institutionnele aurait des avantages, alors qu'elle rapproche le pouvoir de l'individu, comme s'il méritait de se gouverner lui-même.