Institut Laissez-faire : La liberté sans compromis.

Médecine à deux vitesses ?

En Suisse, tout un chacun est obligé de cotiser à une assurance maladie, ainsi le veut la LAMal. La raison de cette obligation ? Protéger contre elles-mêmes, pour leur bien, des personnes qui sinon ne s'assureraient pas, et pourraient se retrouver dans l'incapacité de payer leurs soins.

Et puis, la santé n'est pas une marchandise : les lois de l'économie ne sauraient s'appliquer ! Et  puis, il faut être solidaire.

Mais cette solidarité a apparemment des limites : le Tribunal fédéral a fixé la limite à 100 000 francs par année et par personne. Voilà donc la valeur maximale que l'État met à votre vie...

Le rationnement est une caractéristique inévitable des systèmes de santé étatisés. En France on ne l'admet pas trop , en Grande-Bretagne c'est déjà moins tabou... Les États-Unis ont réussi à faire pire que la Suisse : interdire tout simplement un médicament « trop cher ».

Avec la LAMal, une personne peut ainsi se retrouver obligée de cotiser toute sa vie pour une assurance dont elle ne souhaite pas, et qui, le jour où elle en aura vraiment besoin, pourra la laisser mourir avec la bénédiction du Tribunal fédéral.

Ce genre de limite n'a pas à être déterminé par un calcul étatique arbitraire, il devrait être déterminé tout simplement par chaque personne sur le contrat qu'elle signerait librement.