La commune d'Onex a reçu un prix parce qu'elle a commencé une politique d'achat selon des "critères du développement durable et, notamment, en veillant à n’acquérir que des biens fabriqués dans des conditions de travail décentes".
Cet étrange mélange entre commerce équitable et développement durable montre à quel point les mouvements écologistes reposent sur des aprioris idéologiques n'ayant rien à voir avec l'environnement.
Car en soi, la démarche du commerce équitable n'est pas forcément idéologique : si les consommateurs préfèrent acheter une marque garantissant une certaine façon d'agir auprès des producteurs, c'est leur droit. De même, s'ils souhaitent acquérir des produits dont la production a un impact réduit sur l'environnement, c'est encore leur choix.
Mais lorsque l'on prétend que ce type de commerce va nécessairement de pair avec le développement durable comme si toute autre forme de commerce était injuste et insoutenable, on ne fait que ressasser le vieux poncif marxiste selon lequel le capitalisme court à sa perte, qu'il ne peut survivre etc.
C'est pourtant l'URSS qui n'a pas duré. Ainsi, après la fin du communisme soviétique marquant la fin de l'existence du mythe selon lequel "un autre monde est possible", les collectivistes, n'ayant plus de modèle, se sont emparé de l'environnement pour mieux rebondir.