Une première critique consiste à défendre qu'Obwald ne vise qu'à « piéger les riches », les attirant par des impôts bas, pour ensuite augmenter les impôts une fois qu'ils seront là. Or, ce qu'Obwald a fait en realité, c'est de baisser le plus les impôts sur les hauts revenus, pour ensuite baisser à nouveau ceux du reste de la population, une fois qu'il en aura les moyens grâce aux impôts payés par de nouveaux contribuables aisés ! Obwald prévoit donc une seconde baisse d'impôts, qui profitera au reste de la population, mais sans pour autant pénaliser davantage les contribuables les plus aisés.
La seconde critique, insistante, vient du Parti socialiste. Il persiste à affirmer, contre l'évidence, que, « plus on gagne, moins on paie d'impôts », et affirme que l'imposition dégressive serait « contraire au principe de l'égalité devant l'impôt ». Si cette critique serait justifiée venant de défenseurs de l'impôt fixe, elle est pour le moins cocasse venant des défenseurs les plus acharnés de l'imposition progressive !
Au vu de réactions aussi outrées, on s'attendrait à ce que la courbe d'imposition d'Obwald ressemble à cela :
Fiscalité correspondant à la description du PS « plus on gagne, moins on paie d'impôts » (Illustration fictive) |
Ou du moins, à une courbe de ce genre là :
Fiscalité correspondant à une situation où à partir d'un certain revenu, « plus on gagne, moins on paie d'impôts » (Illustration fictive) |
Illustrons également une idée intéressante, qui serait un impôt dégressif tendant vers un impôt fixe, qui serait, lui, conforme au principe de l'égalité devant l'impôt :
« À partir d'un certain revenu, même si on gagne plus, on paie autant d'impôts » (Illustration fictive) |
À quoi ressemble en réalité la courbe d'imposition d'Obwald ?
La réalité d'Obwald « Plus on gagne, plus on paie ». (Basé sur les données fiscales réelles du canton d'Obwald.) |