Institut Laissez-faire : La liberté sans compromis.

Lybie : réveil tardif

Apparemment, il faut que des opposants d'une dictature se fassent effectivement massacrer pour que la « communauté internationale » réagisse...

Désarmer sa population pour s'y préparer, par contre, c'est très bien, c'est même recommandé par Amnesty etc. De même que fournir des armes aux dictateurs - ce n'est que maintenant qu'un embargo sur les armes est décrété.

Mais tant que la répression est suffissamment ferme et que l'opposition ne se manifeste pas (ou que toute révolte est étouffée suffisamment tôt), tout va bien, et les dictateurs et leur famille peuvent jouir de « l'immunité diplomatique ».

Même oser les critiquer est interdit, même lorsqu'ils font des prises d'otage en bonne et due forme, avec paiement de rançon :

La Suisse avait versé 1,5 million de francs sur un compte allemand pour aider à la libération de Max Göldi et comme "compensation" dans l'affaire de la publication des photographies par la "Tribune de Genève"

En attendant, il faut même les placer dans des « Conseil des droits de l'Homme », dont ils ne seront que discrètement suspendus.

Et ce n'est que maintenant que certains suggérent de boycotter Tamoil, alors qu'il semble aberrant qu'il y ait encore la moindre station Tamoil en exercice en Suisse, au moins depuis l'affaire des otages !

Et quelles sactions de l'ONU, dans une première phase ? Plutôt que de les arrêter, juger et condamner pour vol, terrorisme, prise d'otage et meurtre dès leur prochaine visite dans n'importe quel État occidental, l'ONU leur interdit de voyager ... Il aura fallu un mois pour que des ultimatum soient adressés à Kadhafi...