Institut Laissez-faire : La liberté sans compromis.

Les priorités de l'UDC

Tout de même quelques mots sur le dernier délire en date de l'UDC...

  • Nouvelle malhonnêteté : pendant toute la campagne pour expulser les dangereux étrangers voleurs de chewing-gum, l'UDC nous répétait qu'elle n'avait rien contre les étrangers, mais que contre les étrangers « criminels » (selon la définition UDC, bien différente de celle de la loi qu'ils seraient censés connaître)... Et maintenant elle s'en prend aux étrangers « trop nombreux ». Il y aura sûrement des étrangers pro-UDC qui seront encore convaincus que les « trop nombreux », c'est pas eux.
  • Selon l'UDC, il y aurait « trop » d'étrangers. Par rapport à quoi ? On est constructiviste ou on ne l'est pas.
  • À nouveau, nous avons droit à une campagne d'affichage déjà au stade de la récolte de signatures, une spécialité UDC... quand il s'agit d'étrangers !

Et c'est bien là que le bât blesse. On pouvait encore pardonner sa xénophobie à l'UDC lorsqu'elle s'investissait dans d'autres sujets où elle défendait une position libérale-compatible (UE, Schengen, ONU, impôts, etc.) Aujourd'hui, elle en vient à reprocher tout et n'importe quoi aux étrangers :

Voici quelques conséquences de cette immigration incontrôlée: routes et trains bondés, explosion des loyers et des prix des terrains.

Petite question : avec une population identique mais composée de 100% de Suisses, à qui l'UDC s'en prendrait-elle ? Mystère...

Dans tous les cas, tous ces problèmes sont dûs entièrement à l'intervention de l'Etat, et pourraient donc être facilement résolus... par un parti politique avec un minimum de sens des priorités.

Si l'UDC consacrait ne serait-ce qu'un tiers de son budget « xénophobie » à faire campagne pour mettre fin aux interventions étatiques qui causent vraiment les problèmes, ils seraient réglés depuis longtemps. Mais évidemment, après on ne pourrait plus mettre la faute sur les étrangers. Ce serait tout de même moins drôle.