Institut Laissez-faire : La liberté sans compromis.

Exeunt omnes

« Et j’espère que le 23 juin prochain ne sera pas seulement le Jour de l’Indépendance du Royaume-Uni, mais qu’il mettra fin à l’ensemble de ce projet, et que d’ici quelques années, nous pourrons être des États-nations souverains, démocratiques, qui travaillent et commercent ensemble. J’espère que c’est la dernière fois que je prends la parole dans ce parlement en tant que représentant d’un État-membre. »

Nigel Farage, 8 juin 2016, au parlement de l’UE

« L’UE ira de crise économique en crise économique puis finira par éclater complètement. Le Brexit, que nous venons de vivre, n’est que la première étape de ce processus inévitable de décentralisation politique »

Hans-Hermann Hoppe, L’UE : une perversité économique et morale 13 juillet 2016

L’excellente nouvelle du Brexit doit préfigurer la suite inévitable : l’effrondrement de l’Union européenne, aussi rapide que possible, avant qu’elle n’ait eu le temps de ruiner le continent.

L’unification européenne est un projet centralisateur, constructivste par essence, et profondément anti-européen : il s’inscrit contre la tradition historique de l’Europe qui est celle de la décentralisation et de l’autonomie d’unités politiques aussi petites que possible.

Il est évident que nous n’avons besoin de l’UE ni pour la paix, ni pour le commerce : les Européens n’ont pas attendu une unification politique pour faire du commerce entre eux, ni avec le reste du monde (personne ne suggère d’accueillir la Chine ou le Japon dans l’UE sous prétexte que ce sont des partenaires commerciaux) ; pas plus qu’une unification politique est une condition ou une garantie de paix (les dernières guerres européennes étaient après tout des guerres civiles, tandis que la Suisse a su rester neutre, pacifique, et indépendante).

Nous avons encore moins besoin de l’UE pour une politique (fausse-)monétaire de prétendue « monnaie unique » : les États se sont construits contre de véritables monnaies communes tels que l’or ou l’argent, et ils continuent à s’opposer à de véritables monnaies communes tels que le Bitcoin.

Quant aux commentateurs prédisant la catrasophe au Royaume-Uni post-Brexit, on pense immédiatement aux mêmes genres de commentaires en Suisse en 1992 lors du rejet de l'EEE... Réjouissons-nous dès lors du Brexit, et attendons avec impatience les futurs Grexit, Departugal, Italeave, Czechout, Oustria, Finish, Lat-me-out, etc. ; de même que les indépendances catalane, écossaise, padanienne, corse, etc.

À propos : la Confédération helvétique vient de retirer sa demande d’adhésion.